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Três Vírgula Catorze Three Comma Fourteen TROIS VIRGULE QUATORZE

10’ short animated documentary by JOANA NOGUEIRA and PATRÍCIA RODRIGUES
stop motion and mixed  animation techniques

Synopsis

[EN] An inner journey on the condition of children diagnosed with ADHD that must struggle with what’s expected of them and their own vision of the world. An allegory where society seeks to normalize the mind and behaviour of these children to better deal with them, without truly integrating them.

[FR] Ne pas pouvoir s’arrêter, ne jamais être tranquille et se sentir emprisonné en soi-même sont des expériences vécues par les enfants diagnostiqués PHDA. C’est un voyage dans leurs univers, pendant un jour de classe suffocant, où des évènements cycliques se succèdent.

AUTHORS’ NOTE OF INTENTIONS

A sudden increase in diagnoses of ADHD (Attention Deficit and Hyperactivity Disorder) in children, as reported by the General Directorate of Health in 2015, gave rise to a flood of news on the issue, which is how we came to be more acquainted with the subject. As we began to discuss and research this topic, we understood the relevance of making a movie based on our concerns. Beyond the  significant proliferation of this disorder in recent years,and the fact that the use of drugs (such as: Ritalin, Rubifen and Concerta) for its treatment has increased, other questions came about. After all, we are talking about children, who, with a natural curiosity, feel an immeasurable thirst to discover the world that they live in. And over-medication has several risks, such as not letting you feel / live freely,  learn to deal with your emotions, or understand the world in a healthy way.

There are many theories that in one moment seem to defend, but then argue against the use of drugs in the treatment of ADHD. We were more concerned with: the importance and the size of the pharmaceutical industry; overmedication of children during their infancy; what effects this will have on a new generation of adults; how many of these children will grow up to be adults free of medications that help them to live the daily life that society imposes on them, and if they will have learned to deal with their emotions in a healthy way. The truth is that Leon Eisenberg (1922 – 2009), the American child psychiatrist who gave a scientific basis for ADHD, cautioned against the overdiagnosis of the disease, highlighting social and human causes as the basis of child behavioral problems. However, as a society, there seems to be a need to label and catalog the human being. This is what makes us more efficient, less complex, right?

However, drawing attention to the fact that there is a strange and exaggerated number of children diagnosed with this disorder, we developed this project to present our conclusions on the subject, addressing behaviors and emotions that have been demonstrated to us throughout our experience of field research. Three Comma Fourteen is a project developed to give rise to the realization of an animated short documentary film, this being one of several projects that we have developed as a pair. As authors, we are motivated to utilize an audiovisual language to address divisive, contemporary social issues, which we care about, because metaphor allows us to schematize concepts and convey emotions that push the audience to debate and to search for answers. When deciding on how to approach the theme of ADHD, we chose to organize art workshops in different primary schools, in the Porto area, in order to get closer to the social context, school and children. This film proposal is the culmination of our experience as educators, and as observers of this reality.

Three Comma Fourteen will last for about 8 minutes, and will use a mixture of different techniques. If the theme is challenging in itself, we want the same challenge to motivate us at the technical level. It is a passion for sculpture that guided our decision to use stop-motion animation as a key technique in the production of this film. Additionally, the experiences we have had over the last three years in leading animation workshops with children has opened the way for us to explore the expressive power of two-dimensional animation with younger children. As such, in this production we decided to combine the two techniques, stop-motion and 2D animation, involving puppets, which have a connection to toys, and painting, which leads us to an imaginary world.

With this short film we intend to bring our questions to the public, and to turn their attention to the debate over an issue that seems to have lost its importance due to such a surplus of coverage. We realize more and more the importance of stopping to feel and think about where we are; it is an essential action in life and one that mediates our decisions.However, the fast pace of our days gives us back precious little time, and so we develop a more automated lifestyle, which leads us to a false sense of having true agency. We hope this short film will serve as an invitation to the audience to take a break of just over eight minutes, and a motiveto reflect on, and debate, the theme, whether with family, at school, or between friends. Somewhat like Pronto, era assim [Right, it was like that(2015)], we want to bring people, in a relaxed way, a topic that we care about and present it from another perspective. It is not intended to offer an answer, but to raise questions about what concerns us. We think of the film, not as a closed result, but as an object of initiation that incites questions, inquiry, and a search for answers.

NOTE D’INTENTION DES AUTEURS

Une augmentation brutale des diagnostics de PHDA(Perturbation de Hyperactivité et Déficit d’Attention) parmi les enfants reportée par la Direction Générale de la Santé en 2015 a été à l’origine d’une marée de nouvelles sur ce sujet, et c’est de cette manière que nous sommes entré en contact avec ce thème. Dès que nous avons commencé à en débattre et à faire des recherches, nous avons compris la pertinence qu’il y avait à élaborer un film basé sur nos préoccupations. Au-delà du fait que cette perturbation ait explosé ces dernières années, l’utilisation de produits pharmaceutiques (comme: Ritaline, Rubifenet Concerta) pour le traiter a également augmentée, ce qui nous a posé de nouvelles questions. En fin de compte, nous parlons d’enfants qui, la curiosité à fleur de peau, sentent une soif énorme de découvrir le monde où ils vivent. Et l’excès de médication présentent plusieurs risques, comme, ne pas les laisser sentir/vivre librement, ne pas apprendre à faire face aux émotions et ne pas comprendre le monde de manière saine.

Il y a beaucoup de théories qui tantôt défendent, tantôt rejettent l’utilisation de produits pharmaceutiques dans le traitement du PHDA. D’un autre côté, nous nous posons des questions: sur l’importance et la dimension de l’industrie pharmaceutique; sur l’excès de traitement sur des enfants durant de longues années pendant leur enfance; sur quelles seront les conséquences sur une nouvelle génération d’adultes; sur combien de ces enfants seront des adultes libérés de médicaments qui les aident à vivre le quotidien que la société leur impose, sauront-ils apprendre à gérer leurs émotions d’une manière saine. La vérité est que Leon Eisenberg (1922 – 2009), le psychiatre américain spécialisé dans l’enfance qui a donné une base scientifique au PHDA, s’est rapidement manifesté contre l’excès de diagnostics de la maladie, mettant en évidence des questions sociales et humaines ayant pour résultat les comportements des enfants. Cependant, au sein de la société, il semble exister un besoin d’étiqueter et de cataloguer l’être humain. C’est bien cela qui nous rend plus efficaces, moins complexes, correct?

Néanmoins, tournant notre attention sur le fait qu’il existe un nombre étrange et exagéré d’enfants diagnostiqués comme cette perturbation, nous avons développé ce projet pour exposer nos conclusions sur ce thème, en abordant les comportements et émotions qui nous été montrés au long de notre expérience d’enquête de terrain. Trois Virgule Quatorzeest un projet développé pour mettre au jour la réalisation d’un court-métrage d’animation documentaire, étant donné qu’il s’agit d’un projet de plus que nous développons en binôme. Comme auteures, l’utilisation du langage audio-visuel nous motive pour traiter de thématiques sociales et contemporaines clivantes qui nous intéressent, car la métaphore nous permet de schématiser des concepts et transmettre des émotions qui mènent l’assistance au débat et à la recherche de réponses. Pour la manière d’aborder le thème du PHDA, nous avons choisi de développer des ateliers d’arts plastiques dans différentes écoles d’enseignement basique, dans la zone de Porto, pour arriver à une approche du contexte social, scolaire et aux enfants eux-mêmes. Le résultat de notre expérience comme formatrices et observatrices de cette réalité culmine dans cette proposition de film.

Trois Virgule Quatorze aura une durée de près de 8 minutes et couvre le mélange de différentes techniques. Si le thème en soi est un défi, nous voulons que la même ambition nous motive au niveau technique. La passion pour la sculpture nous lève à l’animation de volumes, habituellement dénommée stop-motion, technique essentielle dans la production de ce film. D’un autre côté, l’expérience que nous avons acquis, ces dernières trois années, en animation d’ateliers avec les enfants nous a ouvert le chemin à l’exploration du pouvoir expressif de l’animation bidimensionnelle auprès des plus petits. Ainsi, nous avons opté dans cette production pour conjuguer les deux techniques – stop-motion et animation 2D, incluant les marionnettes, qui nous renvoient aux jeux, et la peinture qui nous mène vers un monde imaginaire.

Avec ce court-métrage nous entendons conduire le public à prêter attention à nos questions, et éveiller son attention au débat sur un thème, qui d’avoir été tant disséqué, paraît avoir perdu l’importance qu’il mérite. Nous nous sommes rendues compte à chaque fois plus que le fait de s’arrêter pour sentir et penser au lieu où nous nous trouvons est un moment important et essentiel qui intervient dans nos décisions. Cependant, le rythme accéléré des jours nous laisse peu de temps, et nous développons ainsi un style de vie plus automatique, qui nous mène à une fausse efficacité. Nous avons l’espoir que ce court soit une invitation pour que le public fasse une pause d’un peu plus de huit minutes, et moteur pour une réflexion et un débat sur ce thème, que ce soit en famille, à l’école, ou entre amis. Un peu comme « Pronto, era assim » (2015), nous voulons amener les personnes, de forme détendue, à un thème et en débattre à partir d’une autre perspective. Nous ne prétendons pas offrir une réponse, mais plutôt poser des questions sur ce qui nous préoccupe. Nous envisageons le film, non comme un résultat figé, mais plutôt comme un objet de départ qui incite à poser des questions, à l’enquêter et à la recherche de réponses.

DESCRIPTION OF TECHNIQUES

For the production of this short film, we chose to combine two animation techniques: stop-motion and traditional 2D. While puppets and objects evoke the children’s imagination, the fluidity of drawn lines and shading allows us, in a poetic way, to express the abstract intangibility of emotions. The use of these two techniques in combination is a preference and tendency of the authors as, being a  creative process, it allows us to explore the intersection of our expressive intentions. However, with this combination of techniques, we will face some challenges and thus need to attempt new forms of execution, as we explore the spontaneity of the ink, in order to idealize the construction of a space conducive to creating the optical illusions.

The film will be predominantly created using stop-motion; 2D animation will complement it for purposes of aesthetics and intention. In some moments, 2D animation will be added to the stop-motion animation, in a second layer of visual expression in the creation of overlapping images. In these situations the two-dimensional animated elements appear as extensions of the puppet, fueling the presence of the SELF image, which is not visible to the eye. This process will be used in the appearance of two-dimensional characters (ghost boys), during scene 12, and also in creating a reflection in the mirror during scene 10. 2D animation will have other uses, such as rotoscoping, which will allow us to recreate the twists and loops of the roller coaster in the sequence on the rails of scene 3, and the creation of a digital space, also in scene 13, which mimics the recurring animation style of platform games of the Game Boy. Finally, we intend for scenes 3 and 13 to be entirely developed using two-dimensional animation, greatly influenced by experimental animation, and motivated and inspired fundamentally by the results of the workshops.

Occasional recourse to the use of 3D animation is more a choice related to the practicality of production. We will resort to 3D animation in order to create the goo because we understand that the difficulty of creating it, with its unwieldy properties, in the physical world will not allow us to control the animation in the way that we can with 3D animation.

The stop-motion animation will be carried out using puppets and sets, and will be informed by our previous experience as part of the jointly-developed projects, Right, it was like that(2015) and CRIAS – Episode 07 – Platypus(2019) – and the individual experience we have had over the last years.

We will construct stop-motion components on a standard scale, between 20 and 30 centimeters, so the animators will have easy access to the set, allowing them to manipulate the puppets and create nuance in the movements. The scenes are also intended to have the maximum amount of detail as the film lives in its environments and the stories that are part of the objects within them. Elements such as the Mechanical Hands, and the chessboard and its pieces, will be created on a larger scale so as not to compromise the naturalness of the movements.

The four main children will be stop-motion puppets, made of twisted aluminum wire skeletons, fitted with specific plates that can be found in the Animation ToolKit,  lined with foam and dressed in tailored clothing. The arms and legs will be made out of pigmented silicone, with the structural option in the skeleton for its replacement in case of damage. Silicone molds of the sculptures of the heads will be made, then cast in resin, and the hair will be made of wool covering a structure of aluminum wires, which allow for its movement. The 11 characters seated at the classroom table will follow a construction process similar to the one previously described, however, as they do not need to perform complex and large movements, their skeletons will be simpler. The left hand of Boy 1 will also be developed on a larger scale (about 12 cm) and will have a structure of twisted aluminum wire, covered by foam and finally pigmented silicone. The Mechanical Hands will be constructed of moveable welded metals.

The sets and objects will be built from different materials chosen for their plasticity and texture. The set structures will be made of medium-density fibreboard (MDF), woods and polypropylene plates, and will be finished using glues, acrylic paints and patinas. The objects will be constructed using modeling materials, like balsa and pressed board, and finished with fabrics, papers, acrylic paints and patinas. However, the construction of the scenery will be a game of balance between fixed and animated objects – such as the pages of the book – which in this case will require aluminum wire in its structure.

Considering the narrative of the film from a non-linear point of view, the direction oscillates between fixed planes of isolated objects and continuous planes that aid the cyclical idea that we want to convey. The camera focuses our eye on the episodes that follow each other while also putting us in the subjective gaze of the character when she manipulates the objects, similar to what happens in the film Daughter, by Daria Kashcheeva.

As for the post-production, it will be necessary to clean the rigs and chroma key, used during the filming of the stop-motion animation. At this stage, it will also be necessary to finalize the composition of the stop-motion animation with the 2D and 3D animation. However, the two techniques that overlap with the stop-motion animation will be planned and produced taking into account the desired framing and composition.

MÉMORANDUM DESCRIPTIF DE TECHNIQUES

Nous avons opté pour la production de ce court-métrage de conjuguer deux techniques d’animation – volumes (stop-motion)et traditionnelle (2D). Alors que les marionnettes et les objets nous rappellent l’imaginaire infantile, la fluidité du tracé et de la tache nous permet d’exprimer de forme poétique l’abstrait, l’immatériel et les émotions. La conjugaison de ces deux techniques et une préférence et une tendance des auteures utilisées antérieurement, parce que c’est un processus de création qui, pour nous en tant qu’auteures, nous permet d’explorer le croisement de langages et d’exprimer nos intentions.  Cependant, cette conjugaison est un défi et nous oblige à exprimer de nouvelles formes d’exécution: explorer la spontanéité de l’encre, et concevoir la construction d’un espace qui rende possible l’illusion d’optique.

Le film se fait en majorité en stop-motion, alors que l’animation 2D ira le compléter pour des questions esthétiques et d’intentions. À certains moments, l’animation 2D sera rajoutée á l’animation de volumes, dans une deuxième couche pour son expression plastique dans la création de superpositions. Dans ces situations, les éléments animés de manière bidimensionnelle surgissent comme des extensions de la marionnette, alimentant la présence de l’image des MOI, qui n’est pas visible à l’œil nu. On a recours à ce processus dans l’apparition de personnages bidimensionnels (enfants-fantômes), dans le déroulement de la scène 12; et aussi dans la création d’un reflet dessiné sur le miroir, durant la scène 10. L’animation 2D aura d’autres utilisations, telles que le recours à la rotoscopie qui nous permettra de recréer les courbes et contre-courbes de la montagne russe, dans le plan de la séquence sur les chariots (scène 3). Et encore dans la scène 13 avec la création d’un espace digital, où on prétend imiter le style d’animation récurrent dans les jeux de plate-forme de la Game Boy. Enfin, nous voulons que les scènes 3 et 13 soient développées entièrement en animation bidimensionnelle, avec une grande influence de l’animation expérimentale, et qui auront pour base d’inspiration les résultats obtenus lors des ateliers.

Il y aura recours ponctuellement à l’animation 3D pour une raison pratique de production. On y aura recours pour produire la “masse gélatineuse” parce que nous comprenons la difficulté de la créer dans un monde physique avec toutes ses propriétés qui ne nous permettra pas le contrôle que l’animation 3D peut nous offrir.

L’animation stop-motionsera réalisée en recourant à des marionnettes et décors, en ayant déjà une expérience de notre part dans des projets développés en commun – Pronto, era assim(2015), CRIAS – Épisode 07 – Ornitorrinco (2019) – et dans une expérience individuelle acquise ces dernières années.

Nous allons recourir pour la construction des volumes à une échelle dite patron, entre 20 et 30 centimètres, ainsi l’animateur aura un accès facilité au décor, ce qui lui permettra de manipuler les marionnettes en créant de la délicatesse dans leurs mouvements. Nous auront aussi pour objectif que les décors aient le maximum de détails, puisque le film vit de ces ambiances et des histoires qui s’insèrent dans les objets qui s’y trouvent. Pour les plans rapprochés seront créés des éléments à plus grande échelle, tels que les Mains Mécaniques, l’Échiquier et ses pièces, pour ne pas compromettre le naturel de leurs mouvements.

Les quatre enfants principaux seront des marionnettes pour le stop-motion. Leur construction sera faite de fils d’aluminium flexibles, composés de pièces spécifiques d’armature qu’on peut trouver dans l’Animation ToolKit, ensuite ils seront revêtus de mousse et vêtus de vêtements faits sur mesure. Les bras et jambes seront faits de silicone pigmentée, avec une option structurelle du squelette pour leur remplacement en cas de dommage. Des moules des sculptures des têtes en silicone seront faits et le positif sera en résine, les cheveux seront faits de laine qui couvrira une structure de fils d’aluminium qui permettra leurs mouvements. Les 11 personnages assis à la table de la salle de cours suivront le même processus décrit plus haut, mais comme ils ne nécessiteront pas de réaliser des mouvements complexes et amples leur squelette sera plus simple. La main gauche du Garçon 1 sera également développée sur une échelle supérieure (avec près de 12 cm) et aura comme structure du fil d’aluminium, recouvert de mousse et enfin de silicone pigmenté. Les Mains Mécaniques seront construites en métaux soudés qui permettront le mouvement.

Les décors seront construits dans des matériaux divers en fonction de leur plasticité et texture. Pour la structure des décors nous utiliserons du mdf, du bois et des plaques de propylène et pour les détails seront utilisés colles, peintures acryliques et patinés. Les objets, eux, seront construits en utilisant à des matériaux de modélisation comme le balsa et le carton pressé, les détails étant réalisé avec du tissu, papier, peintures acryliques et patinés. Cependant, la construction des décors sera un jeu d’équilibre entre objets fixes et animés – comme par exemple les pages du Livre – qui dans ce cas nécessiteront de fils d’aluminium pour leur structure.

En tenant compte du fait que la narration du film sera non linéaire, la réalisation oscille entre des plans fixes d’objets isolés et plans continus qui aident l’idée de cycles que nous désirons transmettre. La caméra nous renvoie le regard du spectateur face aux épisodes qui se succèdent ET nous renvoie le regard subjectif du personnage quand il manipule les objets, à l’instar de ce qui se passe dans le film Daughter,réalisé par Daria Kashcheeva.

Quant à la post-production il sera nécessaire de nettoyer les rigs et chroma key,utilisés durant le tournage de l’animation des volumes. Il sera également nécessaire de finaliser la composition de l’animation avec l’animation 2D et 3D pendant cette phase. Toutefois, les deux techniques qui se superposent à l’animation de volumes seront planifiées et produites en tenant compte les encadrements et compositions recherchées.

Sound

Concerning the sound, we chose to combine recorded audio from the school environment, excerpts from interviews with children, and various sounds that will illustrate the movements of each event. The audio will have a narrative presence at certain times, where the sound will be an indicator of the action where, for example, in Scene 3 the noise of the motors of the roller coaster indicates that it is moving at high speed while the image shows a stopped wagon. There will be occasional moments of music appropriate to the moment: the virtual game will be accompanied by a composition inspired by the melodies created by Koji Kondo (for games like Super Mario or The Legend of Zelda), while in the Robot Girl’s room we associate the appearance of warm sounds from instruments like the marimba, in an effort to recreate the same melody created for the game.

SON

Pour ce qui est du son, nous avons opté pour conjuguer des enregistrements en ambiance scolaire, des extraits d’entrevues avec les enfants et divers sons qui illustreront les mouvements de chaque évènement. L’audio aura une présence narrative dans certains moments, où le son indiquera l’action, comme par exemple la Scène 3: le bruit des  moteurs de la montagne russe indique qu’elle est en mouvement rapide alors que l’image nous présente un wagon à l’arrêt. Il y aura des moments ponctuels de musique en adéquation avec le moment: le jeu virtuel sera accompagné d’une composition inspirée des mélodies créées par Koji Kondo (pour de jeux comme Super Mario ou The Legend of Zelda), alors que à la chambre de la Fille Robot seront associés des sons chauds provenant d’instruments comme la marimba, en reproduisant la même mélodie que celle créée pour le jeu.

DOSSIER

DOSSIER [EN] [FR]

SCRIPT
STORYBOARD
ANIMATIC

Budget: 158.175,00 €
Secured financing: 98.797,20 €
Release Date: 2022

Production